Une séance matinale d’exercice modéré améliorerait les performance cognitives pour toute la journée

notamment les prises de décision. C’est ce qui ressort d’une étude scientifique internationale.

 

 

Un exercice matinal pour favoriser les prises de décision

Menée auprès de personnes âgées australiennes, une nouvelle étude scientifique publiée dans leBMJ of Sports Medicine suggère que le fait de faire une séance matinale d’exercice à intensité modérée suffirait à booster les performance cognitives pour toute une journée, et aiderait notamment à la prise de décision.

L’étude a ici porté sur 67 hommes et femmes âgés de 55 à 80 ans, chez qui les effets d’un exercice matinal ont été évalués. L’étude a montré qu’une séance matinale d’exercice à intensité modérée combinée à de brèves pauses avec un peu de marche lors d’une journée de 8h en position assise pouvait améliorer la mémoire à court terme, comparé au fait de rester assis de façon ininterrompue et sans exercice matinal.

Le facteur neurotrophique dérivé du cerveau (en anglais, Brain-Derived Neurotrophic Factor, ou BDNF) est une protéine jouant un rôle important dans la survie et la croissance des neurones qui transmettent les informations cognitives. Ici, les résultats ont montré que cette protéine était présente à des niveaux plus élevés chez les participants pratiquant une activité physique matinale, et/ou faisant des pauses sportives durant la journée, par rapport à ceux restant statiques toute la journée.

Pour Michael Wheeler, principal auteur de l’étude, celle-ci indique et explique pourquoi il faut éviter de rester assis sans interruption au cours d’une journée, si l’on veut garder des capacités cognitives optimales.

Cette étude met en évidence le fait que des changements relativement simples dans votre routine quotidienne pourraient avoir un impact significatif sur votre santé cognitive. Elle révèle également qu’un jour, nous serons peut-être en mesure de faire certains types d’exercices pour améliorer des compétences cognitives spécifiques telles que la mémoire ou l’apprentissage”, a conclu Michael Wheeler.

Source : Science Daily